mardi 1 avril 2008

Le Syndrome du Piou Piou ...

Mais kesskeucédonc ?

Et bien c’est une pathologie qui affecte de nombreux jeunes adultes, décrite par ma « petite » sœur (oui, je sais, elle a 25 ans, elle n’est plus petite… Mais c’est ma petite sœur a moi quand même ) sous le nom de SPP : Syndrome du Piou Piou !

Alors, le Piou Piou, est par nature un petit oisillon peu aventureux, mais qui rêve de grands espace.

Le Piou Piou voit ses parents s’envoler du nid tous les matins, et voler haut dans le ciel.

Le Piou Piou les admire, il aimerait voler lui aussi.

Oui mais voilà, le Piou Piou est bien au chaud dans le nid.

Au début il ne voit pas l’intérêt de bouger, tout est si confortable.

Petit à petit, l’envie d’explorer le monde extérieur fait son petit bonhomme de chemin, et les parents du Piou Piou lui montrent l’exemple…

Le petit Piou Piou (qui a en moyenne entre 20 et 30 ans rappelons-le!!!) regarde les abords du nid et essaye de se motiver…

Mais rien n’y fait, le nid est bien trop confortable, et le sol bien trop bas pour tenter quoi que ce soit.

Dans certain cas, il arrive au Piou Piou de vouloir un minimum de liberté.
Pour satisfaire cette envie, il choisira un petit nid à une branche maximum du nid familial afin d’y revenir deux à trois jours par semaines (voir plus).

Le Piou Piou rêve de grands espaces, ont vous l’a déjà dit, mais le Piou Piou ne peut se résoudre à partir loin de son cocon familial.

Ne saurait-on que trop conseiller aux parents du petit Piou Piou de regarder Tanguy à nouveau ?

Non, ne soyez pas expéditif (même si l’envie vous démange parfois), ne le jetez pas par-dessus le nid, vous savez bien qu’il n’arrive pas à voler (ou bien il/elle veut se convaincre qu’il/elle ne peut pas voler aussi haut !)

Et puis, vous risqueriez de le regrettez.
Ben oui, on s’y attache à ces petites choses.

Comment aider le petit Piou Piou à prendre son envol ?
Peut être en lui offrant un parachute ?

Dit Nono, c’est quoi ton parachute à toi ?

12 commentaires:

  1. Petite soeur deviendra grande un jour, et tout le monde sera triste de la voir partir.
    Elle partira peut etre meme tres loin, c'est deja arrive, les longs voyages au bout du monde, apres ca la vie n'est plus la meme. Autant rester dans un nid douillet et connu.

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  2. Oh, bravo, tu as enleve la verification, ouf! tu nous fait gagner une plombe sur les commentaires.

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  3. Et oui, petite soeur devient grande...

    On a bien rigolé quand elle nous a expliqué le syndrome du piou piou dimanche, avec mimes en plus.

    Mais j'ai pas envie qu'elle parte trop loin !

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  4. L'existence parmi tous ses paramètres en comporte un qui s'appelle "le risque"ou l"inconnu" ou...les contreparties (qui font donc partie de la même existence ) s'appelle "l'épanouissement ", la non dépendance, la découverte de soi...
    Partir du nid est dur pour le piou piou, bien sûr, mais c'est...sain !Devenir adulte est la suite évidente de "être un enfant", d'ailleurs acquérir un statut ne signifie pas que l'on jette le précédent aux orties, simplement qu'on a pris du recul.
    Les parents zoizeaux sont toujours pleins de bonnes intentions mais
    -1 : on n'est pas forcement de la même race qu'eux
    -2 : on est FORCEMENT différent d'eux
    -3 : notre envol peut suivre d'autres lignes que les leurs. Mais comment le savoir si on n'essaie pas ? On a même le droit de se casser la g...
    L'éducation parentale, si "bonne soit-elle, s'apparente à l'hypnose.
    En gros,ça veut dire qu'un autre que nous-même est dans notre tête...Je prends le titre d'un ouvrage collectif remarquable dont le 2ème tome s'intitule "allô moi ? ...Ici les autres"
    Moi aussi, je suis une autre! Je ne fais que transmettre mon ressenti...
    NB: j'ai adoré Tanguy.

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  5. C'est pour cela que je pense que le Piou Piou doit savoir qu'il peut toujours compter sur sa famille !

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  6. Je ne comprends pas ta réponse, je me suis peut-être mal exprimée ! Pas grave!
    Il y a beaucoup à lire sur la "famille", et confronter son vécu à ce qu'on lit. Instructif, certes, mais aussi "aidant", très aidant.
    Après, un "bon moment " après, on finit par comprendre et encore après peut venir le vrai pardon.
    En attendant, accepter de s'accueillir soi-même, barbe et cheveux, ce qui n'est pas si facile...
    Apprendre à s'aimer, je ne dis pas : se regarder le nombril tout le temps quand même...
    Bon, plein de choses encore...
    Ca s'appelle : grandir...
    Bisous, plein.

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  7. Et c'est pas toujours facile de grandir.
    Nono, nous a bien fait rire en analysant ça situation comme ça.
    Le principal c'est qu'elle soit heureuse... Et ce n'est pas toujours facile d'être heureux dans la vie...
    Bisous aussi !!!

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  8. Et je suis d'accord, il ne faut pas passer son temps à ce regarder le nombril, mais un peu de temps en temps, pour ne pas vivre que pour les autres, cela fait du bien.
    Tu as raison !
    Et puis, si tout le monde se ressemblais, ce serait triste non ?
    Certains sont plus autonome (ou bien semble l'être) mais c'est peut être aussi du à la carapace qu'ils se sont forgés pour justement ne plus souffrir du regard et des remarques des autres.
    De temps en temps, la carapace ce fissure un peu... Quelques sanglots éclatent...
    Et puis bien vite tout reprend sa place.
    Car il faut tenir, tenir pour continuer à avancer... avec les autres.
    Paradoxal non ?

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  9. Reponses n°1 :faut se regarder le nombril, déjà pour apprendre à respirer...
    n°2 : nous ne vivons pas pour les autres,c'estune errur fondamentale de le penser. Mais nous vivons avec les autres et ils comptent.
    n°3 Personne ne se ressemble, Dieu merci! Multiplier 1 pb par 3, merci bien!
    n°4 : je ne suis pas responsable du ressenti de l'autre, même si mon action semble le déclencher. L'autre a son vécu, et c'est son vécu A LUI qui lui crée ce ressenti, moi je n'y suis pour rien.(là ma vieille, quand tu auras compris et accepté ça, je te dis pas la libération que cela te donnera!, c'est moi qui te le dis!)

    Ma chère Lisenn, le malheur du monde justement (du moins occidental), c'est que nous trichons! Avec les autres bien sûr, mais aussi avec nous -mêmes.
    Pourquoi nous a-t-on appris dès notre naissance à nous mentir?
    Quand bb percevait la douleur ou la tristesse de maman, pourquoi maman faisait-elle semblant d'être heureuse devant son bb?
    Bb n'est pas dupe, il absorbe tout. Mais il a appris à ne pas se faire confiance puisque maman, celle qui l'aime et de qui vient tout bienfait, lui disait "tout va bien mon bb?" Donc, il a cru maman et non lui. Et c'était parti pour le grand mensonge.
    Maman aurait pu dire "mon bb, j'ai du chagrin (ou mal, ou...), mais tu n'y es pour rien , tu n'es pas responsable de mon chagrin et je t'aime de tout mon coeur"
    Par exemple...
    Et bb a commencé à se forger sa carapace à l'égard de lui même ("ah bon, j'ai tord puisque maman dit que tout va bien").

    " aime ton prochain COMME TOI MÊME " Effectivement, la plupart ne s'aiment pas et donc ne peuvent aimer autrui. Celui qui s'aime (pas qui s'idolâtre) avec humilité, joie, indulgence et honnêteté, peut aimer autrui, pour de vrai.

    Tu dois en avoir marre de me lire.

    A mon avis, nous avons tous été blessés quand nous étions enfants et ce serait chouette que chacun de nous puisse guérir de ces blessures, mais nous ne pouvons le faire seul.Ainsi gagnons nous la liberté d'être nous - mêmes, et ça, c'est extraordinaire!
    C'était le quart d'heure de Ménie Grégoire, chers auditeurs, à plus tard!

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  10. Non je n'en ais pas marre de te lire, loin de là.

    C'est clair que réussir à s'accepter c'est dur.

    Je commence seulement depuis quelques années à vouloir vivre pour moi, et à me faire plaisir…
    Et ça fait un bien fou, c’est vrai.
    Je me sens aussi plus ouverte aux autres, et cela fait une grande différence (même si il y a encore du chemin à parcourir) et la vie de tous les jours s’en trouve transformée aussi.
    Comme quoi, des fois, avoir une grosse galère assez jeune te permet de réagir « relativement » vite (au regard de toute une vie), et de se prendre en main.
    Mais c’est difficile tout de même, de s’y tenir.
    Il y a parfois des rechutes, mais le principal c’est de se relever !

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  11. Certes ! Le 2ème principal (ben oui, pourquoi pas ?), c'est de parler et ne pas garder tout en soi. L'interlocuteur (homme ou femme) doit avoir ta confiance, ne pas avoir de lien affectif avec toi, sinon, il y a retenue et enjeu, ce qui enlève le bénéfice de la démarche!
    Le "must", c'est incontestablement de trouver la personne avec qui tu as un bon feeling ( elle ne se trouve pas forcément du 1er coup), avec laquelle les "règles du jeu" ont été clairement établies avant même de commencer.
    Et là, te voilà devant qqn qui peut TOUT entendre, même l'inavouable,qui ne te juge PAS pour la bonne raison qu'elle est déjà passée par les mêmes étapes que toi et sait comme c'est dur (bien qu'évidemment elle n'ait pas eu la même vie que toi), qui, à travers ses reformulations de ce que tu viens de lui dire, éclaire ceci d'un éclairage nouveau.
    En échange de son écoute, tu lui laisses un peu de ce qui compte (au sens propre), ce qui est si dur à gagner, ton argent, car grandir a un coût réel mais aussi symbolique. Et ainsi vous êtes "quittes".

    Tu te doutes que pour savoir cela, je suis passée par cette étape et ma vie s'en est trouvée éclairée, libérée, allégée...Ca ne se fait pas d'un coup de cuillère à pot, tu penses!
    Si tu savais, chère Lisenn, à quel point nous sommes des êtres merveilleux! Mais nos peurs gâchent tout, c'est d'elles que nous devons nous libérer...

    Allez, bisousss passe qu'y en a beaucoup! )

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  12. Ba di donc! quel billet! bisous à piou piou, bon vol, ça s'appelle du saut à l'elastique: on revient souvent, et on repart...vous écoutez allo la planète sur france inter? c'est à 23h le soir, mais y a des gens sympas, qui ont pris leur envol et qui racontent...envol au moins géographique hein, le reste c'est trop subjectif!

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